Qu’est-ce que le Web 3.0 ? Décryptage du futur du web

 

Il ne nous a suffi que de trois décennies pour passer d’un monde où un ordinateur n’était qu’un simple annuaire en ligne à un monde où parler à sa montre est devenu la norme. 

Le Web n’a cessé d’évoluer, du Web 1.0 au Web 3.0 que nous apprenons à connaître aujourd’hui. Le Web 3.0 est défini par certains comme l’avenir d’Internet, une réelle révolution autant pour les particuliers que pour les entreprises. Mais qu’en est-il vraiment ? 

Décryptez avec notre agence marketing digital cette troisième génération du Web qui, à peine arrivée, a déjà su changer nos vies.

A. Qu’est-ce que le web 3.0 ? 

Si les termes NFT, Métaverse ou encore Blockchain vous sont familiers, c’est que vous connaissez déjà sûrement le web 3.0 ! Pour les autres à qui ces termes sont semblables à du charabia, pas de panique, on vous explique tout. 

Depuis ses tout débuts, Internet a toujours eu un impact sur la façon dont nous communiquons, dont nous faisons du commerce et dont nous consommons. 

Internet est au centre même de nos vies, que cela soit pour discuter avec nos amis ou juste pour commander une pizza dans le coin. Internet évolue à grande vitesse et crée de nombreuses révolutions sur son passage, notamment en marketing numérique. 

Trois grandes vagues se sont déferlées sur le monde durant ces 32 dernières années : 

• Le web 1.0, ou l’ère des pages statiques
• Le web 2.0, l’époque du web dit participatif et interactif
• Le web 3.0, celle de l’intelligence artificielle et de la décentralisation

Vous qui êtes un innovateur dans l’âme, vous souhaitez bâtir le marketing de demain. Seulement, le marketing du futur ne peut être construit qu’en comprenant les enjeux de ce à quoi l’avenir du web pourrait ressembler. 

C’est bien pour cela que vous êtes sur cet article ! Commençons par décrypter le Web 3.0 en comprenant sa signification, les facteurs de son émergence et ce que cela va changer pour nous. 

1- La différence entre internet et le web

Avant toute chose, il est important de comprendre la différence entre internet et le web. Même si les deux sont communément utilisés dans le langage courant pour parler du même concept, ce n’est pas la même chose !

I- Internet, l’architecture des ordinateurs en réseaux

Internet né en réalité à la fin des années 60 avec son précurseur : l’ARPANET ou “Advanced Research Projects Agency Network”. Ce dernier créé par le ministère américain de la Défense avait une fonction similaire à l’Internet que nous connaissons aujourd’hui, soit d’être un réseau de communication et de transferts de données. 

En effet, la fonction première d’internet est de transférer des paquets de données par le biais d’un réseau d’ordinateurs connectés les uns aux autres, et ceci, à échelle mondiale.

Autrement dit, Internet est la route que prend votre serveur pour vous mener à une page web. 

II- Le web, le réseau de documents

Arrivant beaucoup plus tard qu’Internet, le web fait son apparition en 1990 grâce à Tim Berners Lee, provoquant ainsi la démilitarisation de l’ARPANET. C’est alors que le web crée un vrai boom au sein de la population et engendre la démocratisation d’Internet.

Le web désigne, plutôt, un réseau de documents hypertextes se trouvant à l’intérieur d’Internet. Autrement dit, les pages sur lesquelles vous naviguez et tous les liens qui permettent de les connecter entre elles. 

Pour résumer, voici deux définitions : 

• Internet : L’architecture des serveurs/ordinateurs en réseaux où il est possible d’échanger des données, de travailler de manière collaborative, de discuter, etc. 
• Le web : Un réseau de documents liés les uns aux autres et se trouvant à l’intérieur d’Internet.

2- Quelle est la définition du web 3.0 ?

Pour définir le web 3.0 en quelques mots, il suffirait de dire qu’il s’agit de la troisième génération du web. 

Ce qui la rend si différente de ses deux prédécesseurs, c’est sa capacité à interconnecter les données entre elles tout en étant décentralisée. De cette manière, le web 3.0 offre aux utilisateurs une expérience plus personnalisée, et surtout, plus rapide. 

Le web 3.0 offre donc des sites encore plus connectés, plus ouverts et plus intelligents.

Tout ceci est rendu possible grâce au web sémantique, à l’utilisation de la blockchain et à l’intelligence artificielle. Les informations personnelles des utilisateurs sont néanmoins gardées en sécurité, notamment grâce au système de sécurité blockchain.

Ces trois fonctions sont essentielles dans la compréhension de ce qui rend le web 3.0 si innovant, mais nous reviendrons dessus plus tard dans l’article. 

3- Comment le web 3.0 est-il apparu ? 

La réflexion du web 3.0 tourne autour de cette simple prise de conscience : “C’est gratuit ? Alors, vous êtes le produit !”

Beaucoup des partisans du web 3.0 voient ce dernier comme un moyen de s’affranchir des GAFAM. L’acronyme GAFAM se réfère aux cinq grandes industries du web : Google, Apple, Facebook, Amazon et enfin, Microsoft. 

En effet, certains reprochent à ces grands acteurs du numérique de centraliser et contrôler abusivement les plateformes en ligne. Le fait que ces derniers possèdent une quantité massive de contenus et données personnelles sans en laisser le contrôle aux internautes, a fini par créer de la polémique. 

L’objectif du web 3.0 serait alors de rendre le “pouvoir” aux internautes avec un web décentralisé qui leur permettrait de contrôler l’emplacement de leurs données. Ainsi, le web 3.0 a pour vocation de supprimer le rôle d’intermédiaire des grandes industries du numérique.

Pour résumer, voici votre situation aujourd’hui : 

Vous inscrivez votre adresse mail et un mot de passe pour vous connecter sur n’importe quelle application. Au moment où vous demandez à Siri la définition de “zinzolin” ou que vous likez une vidéo de Squeezie, vos actions sont suivies par certains des acteurs des GAFAM afin de vous proposer des publicités mieux ciblées.

Voici ce à quoi peut ressembler votre situation demain avec le web 3.0 : 

Peu importe la plateforme sur laquelle vous vous connectez, vos données vous appartiennent et vous les transportez avec vous. Avec les données décentralisées, vous échangez ou vendez vos données sans pour autant perdre le droit que vous en avez. Vous ne risquez pas non plus votre confidentialité. 

Vous vous connectez alors en sécurité tout en choisissant qui conserve vos données, et comment. 

Seulement, le Web 3.0 ne connaîtrait pas le développement dont il bénéficie aujourd’hui sans les fondations posées par ses prédécesseurs : le Web 1.0 et le Web 2.0. 

B. La minute histoire : retour sur le web 1.0 et le web 2.0

Faisons un retour en arrière pour mieux comprendre l’histoire du Web. Qu’est-ce que le Web 1.0 et le Web 2.0 ?

1- Le web 1.0 ou le premier stade du web 

Qu’est-ce que c’est ? 

Comme son nom vous laisse le deviner, le Web 1.0 est la première génération du Web.

Vous vous souvenez de Tim Berners Lee ? Cet informaticien est en effet la raison pour laquelle vous pouvez aujourd’hui vous rendre sur le blog de notre agence pour lire cet article. 

Né dans les années 90, le “World Wide Web” voit souvent sa première génération définie comme étant “le Web statique”. Autrement dit, la version du Web où l’interaction n’était pas au centre de ses préoccupations. 

En revanche, le Web 1.0 a tout de même apporté son lot d’innovations.

Quelles sont les innovations du web 1.0 ? 

Si le Web 1.0 n’est pas centré sur l’interaction, il était tout de même un excellent moyen de rassembler les informations rapidement. 

Cet objectif est d’ailleurs toujours le but numéro 1 du Web, à la différence qu’à l’époque, les internautes se contentaient de lire uniquement les pages sur lesquelles ils atterrissaient. 

Les internautes devaient d’ailleurs connaître préalablement l’URL précise d’une page avant de pouvoir se rendre dessus. Enfin, c’était le cas jusqu’à ce que le Web 1.0 donne naissance à son premier navigateur de recherche : le Netscape Navigator. 

C’est au Netscape Navigator que nous devons les bases de la navigation web que nous connaissons si bien aujourd’hui. 

Du moins, avant que le Netscape Navigator soit terrassé par Microsoft durant “la guerre des navigateurs”, voilà ce que ce dernier nous a apporté : 

• Les cookies, nous permettant de conserver les informations de session
• Javascript, pour créer du contenu interactif et des formulaires
• Les pages Web s’affichant lors d’un chargement

Merci qui ? Merci Netscape Navigator !  

1- Le web 2.0 ou “le web participatif” 

Qu’est-ce que le web 2.0 ?

Vous êtes sûrement déjà plus familier avec cette version du web. Apparu en 1999, le web 2.0 est l’élément déclencheur du phénomène d’interaction sur la toile. 

Le web 2.0 est l’ère ayant permise aux internautes, non plus de “regarder” les pages, mais d’interagir avec et de communiquer avec les autres internautes via des blogs, les réseaux sociaux, etc. 

Le Web où l’on se contente de consulter n’existe plus, maintenant, on crée et on édite les pages ! On discute, on donne son avis, on aime et on partage, on appelle cette ère “le web participatif”.

Le Web 2.0 est la génération du Web : 

• des preuves sociales
• des critiques en ligne
• de l’influence 
• des données personnelles
• de la publicité sur le web
• des réseaux sociaux devenant des médias
• de l’identité digitale

En bref, si vous pouvez aujourd’hui créer une publication ou une annonce Facebook (en suivant un guide de pub Facebook par exemple 😉)  ou encore créer du contenu web pour apparaître sur Google, c’est grâce au Web 2.0 !

Quelles sont les innovations du web 2.0 ? 

Tout comme son grand frère, le web 2.0 a aussi apporté son petit lot d’innovations. Il en a apporté 3 pour être plus précis : 

1- Le mobile 

Avec le premier iPhone apparu en 2007, la connectivité d’Internet va au-delà des frontières de l’ordinateur pour atteindre les mobiles. Ainsi, les utilisateurs n’ont plus besoin d’être chez eux ou dans un cybercafé devant un ordinateur, ils peuvent être en ligne n’importe où ! 

2- Le cloud 

Le cloud est un terme avec lequel vous êtes probablement très familier. Il est cette plateforme permettant aux utilisateurs de pouvoir stocker et avoir accès à leurs fichiers depuis plusieurs appareils.  

Cela a été rendu possible grâce au stockage transféré vers des serveurs se trouvant dans un data center plutôt que sur la machine de l’utilisateur. 

3- Le social 

Il fut une époque où le Web était entièrement anonyme. Difficile à imaginer n’est-ce pas ? Pourtant, c’était bel et bien le cas avant l’arrivée des réseaux sociaux. Les plateformes sociales ont permis aux utilisateurs de pouvoir créer et partager du contenu à n’importe quel autre internaute.

Le social a permis à de nombreuses tendances et de nombreux nouveaux domaines d’expertise d’apparaître tels que les agences social media. 

3- Comment le web a-t-il évolué ? 

Pour mieux appréhender toutes les particularités de ces 3 générations du Web, voici leurs différences en image : 

Quant à l’évolution du Web à travers l’histoire, en voici un schéma : 

C. Le web 3.0 et ses innovations technologiques

Plus tôt dans l’article, nous vous avions parlé des trois fonctionnalités principales qu’a apportées le web 3.0, il est temps de revenir dessus ! 

En effet, le Web 3.0 avance en flèche grâce à ces trois innovations technologiques : 

• Le Web sémantique
• La blockchain
• L’intelligence artificielle

1- Le web sémantique

Il n’est pas rare de voir le Web 3.0 être appelé “Web sémantique” tant il en est un pilier ! 

De nos jours, la relation entre les données est basée sur la structure. Demain, avec le Web sémantique, elle sera basée sur le sens. 

Le mot “sémantique” ici fait référence au “sens”, autrement dit la relation entre les données sera basée sur leur contexte commun plutôt que sur les URL.

Beaucoup de moteurs de recherche, notamment Google, se reposent exclusivement sur la syntaxe du contenu des pages de nos jours. Cela est dû au fait que le moteur de recherche n’est tout simplement pas capable de traduire les textes qu’il parcourt par leur sens. Cette action est plutôt gérée par l’humain, l’internaute se trouvant derrière son ordinateur. 

Le Web 3.0 a pour objectif de permettre à tous les appareils connectés d’effectuer ce même travail de réflexion que les humains, soit de comprendre le sens des données. 

Prenons un exemple :

Imaginons qu’en vue de votre prochain voyage, vous décidez de comparer les destinations qui vous tentent en tapant sur Google “Canada vs États-Unis”. Le premier réflexe du moteur de recherche sera de vous proposer les résultats de matchs de football : 

Vous devez alors ajouter le mot “voyage” pour tomber le contenu qui convient à vos recherches : 

Le Web de demain, ce sont des moteurs de recherche qui seront capables d’interpréter directement et avec plus de précision le sens de vos recherches. 

2- La blockchain

La blockchain est un peu le gardien de vos données. Elle est comparable à une gigantesque base de données où toutes les activités et transactions sont stockées en sécurité. Ces données sont en plus de cela partagées et transparentes. 

La blockchain est aussi un des piliers du Web 3.0 puisqu’elle en définit la manière dont les données sont conservées et traitées. 

Apparue en même temps que le Bitcoin en 2009, la blockchain a ouvert la porte à une multitude de ses semblables dont les noms diversifient. Celle qui semble la plus prometteuse quant au développement du Web 3.0 est l’Ethereum.

Plateforme décentralisée, partagée et ouverte, l’Ethereum peut être utilisée pour effectuer des transactions. Mais ce n’est pas son seul point fort ! Elle permet aussi de : 

• Supprimer des intermédiaires
• Créer des contrats intelligents
• L’apparition d’applications décentralisées que l’on appelle DApps 

Beaucoup d’applications de la finance décentralisée, que l’on appelle DeFi, ont d’ailleurs décidé de se construire sur Ethereum pour ces mêmes raisons. 

Comme son nom l’indique, la finance décentralisée a pour objectif de se placer dans un écosystème où les services financiers n’ont pas d’intermédiaires. 

Il est normal pour nous aujourd’hui de constater que les banques sont les principales dépositaires des échanges et des fonds du système financier. Avec la DeFi, ce n’est plus le cas. 

Les seuls dépositaires sont les utilisateurs eux-mêmes qui gardent leurs fonds dans leur portefeuille personnel. Ils gèrent également les transactions en les effectuant par le biais de la blockchain et des contrats numériques générés par des DApps.

Même si les cryptomonnaies ont besoin de la blockchain pour vivre, ce n’est définitivement pas le cas de la blockchain. En effet, vous pouvez utiliser la blockchain pour conserver tout fichier de propriété d’actifs tels que des Bitcoins, des liquidités, des biens immobiliers, etc. 

La blockchain ne se limite pas aux finances, l’art digital aussi est touché ! Les NFT ou “Non Fongible Token” (Jetons Non Fongibles), attestent de la valeur d’une œuvre digitale grâce à des certificats d’authenticité. 

Cela peut être : 

• Un clip vidéo
• Un dessin
• Une musique
• Une image, etc. 

Les artistes sont alors mieux rémunérés grâce à la blockchain qui permet aux NFT de contourner les intermédiaires. 

3- L’intelligence artificielle

Même si le transhumanisme a généré dans le fantasme commun cette idée de “la machine qui prend la place de l’homme”, ce n’est pas l’objectif de l’intelligence artificielle. Du moins, pas dans le Web 3.0. 

Les algorithmes d’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle ont pour but de constamment évoluer afin de pouvoir assister l’homme et l’accompagner de la manière la plus précise qui soit. 

Même si le web actuel donne l’impression de déjà posséder cette capacité, le Web 3.0 souhaite aller encore plus loin en étant plus précis et en se rapprochant des comportements humains. 

Prenons l’exemple des avis en ligne. Des outils du marketing digital tels que Google Business Profile, anciennement appelé Google My Business, permettent aux clients de laisser leurs commentaires sous n’importe quelle entreprise. 

Seulement, il existe des entreprises qui payent un grand nombre d’individus pour rédiger des avis positifs ou alors déposer un avis négatif Google, voire une grande quantité, chez ses concurrents. 

C’est là que les systèmes d’intelligence artificielle interviennent. L’AI de Google a par exemple retiré près de 100 000 notes négatives frauduleuses sur le Play Store de l’application Robinhood. 

Si vous êtes un amateur de LinkedIn, vous avez sûrement remarqué que sa messagerie propose des réponses automatiques en fonction de la conversation que vous avez. L’apprentissage automatique analyse la langue et produit des suggestions selon le texte scanné. Gmail a d’ailleurs le même système ! 

C’est pour pouvoir faire la différence entre ce qui est authentique et ce qui est frauduleux que le Web 3.0 a besoin de l’intelligence artificielle afin de pouvoir donner par la suite des données précises. 

Ainsi, grâce à ces 3 innovations technologiques, le Web 3.0 aspire à être : 

• Universel : Les utilisateurs ont la liberté d’interagir que ce soit en public ou en privé sans aucun intermédiaire mettant leurs données à risque. 

• Ouvert : Le web 3.0 est développé par une communauté de développeurs et réalisé en toute transparence pour le public, il est donc “ouvert” comme logiciel open source. 

• Indépendant : Les utilisateurs tout comme les fournisseurs peuvent s’engager sans autorisation d’une organisation de contrôle quelconque. 

• Omniprésent : Avec le Web 3.0, Internet devient encore plus accessible à tous, en tout lieu et en tout temps. Grâce à l’IoT, soit “l’Internet des objets”, les appareils connectés ne se limiteront plus aux ordinateurs, aux téléphones ou aux assistants vocaux. 

D. Quels sont les avantages du web 3.0 ? 

Toutes ces innovations peuvent sembler abstraites ou encore faire peur, mais le Web 3.0 possède ses avantages ! 

Voici quelques exemples concrets de la manière dont cette nouvelle vague du Web pourrait changer notre quotidien.

Une nouvelle manière de naviguer 

Comme nous l’avons mentionné, avec le Web sémantique, l’expérience utilisateur va monter en niveaux ! 

Des recherches sémantiquement plus pertinentes en fonction d’un contexte et de métadonnées correctement analysées donnent alors accès à une façon de naviguer plus rapide, plus précise et plus personnalisée. 

La recherche vocale

Si parler à un ordinateur ou directement à son téléphone a pu sembler ridicule à une époque, c’est un geste aujourd’hui, on ne peut plus naturel pour une grande partie d’entre nous. 

Les assistants vocaux n’ont cessé d’évoluer grâce à l’intelligence artificielle et à la reconnaissance vocale, permettant ainsi d’effectuer des commandes vocales plus complexes. 

“Dis Siri, trouve moi des outils marketing pour Instagram” ou “Alexa ? Comment fini Pokémon ?” sont des requêtes devenues simples à trouver pour les assistants IA accompagnant notre quotidien. Ils sont maintenant capables d’immédiatement trouver l’information qui correspond parfaitement à vos besoins. 

La technologie IoT ou “Internet des Objets”

Le concept de l’Internet des Objets fait de plus en plus partie de notre quotidien, pourtant il se peut que le terme vous soit étranger. 

L’IoT définit la technologie permettant à des objets lambda (lampes, frigo, machine à laver, etc.), d’être connectés et de communiquer entre eux. Autrement dit, si vous criez sur votre télévision, cette fois-ci, il se peut qu’elle vous réponde.

L’IoT a déjà bien sa place dans nos foyers. C’est simple, si vous avez un interphone pour bébé ou même une enceinte connectée, vous avez déjà utilisé l’Internet des Objets ! 

Pour faire simple, avec le Web 3.0, Internet est partout ! 

Nos appareils ne sont pas encore prêts à endosser une telle technologie, mais ça ne saurait tarder ! 

La réalité virtuelle

Lors de son arrivée, on peut dire que le Métavers a su se faire remarquer ! La réalité virtuelle du Web 3.0 donne accès à un monde où les utilisateurs peuvent vivre des expériences entièrement virtuelles. 

Les univers métavers poussés par le Web 3.0 fournissent aux internautes une immersion totale dans une autre réalité où ils peuvent jouer, effectuer leur shopping et toutes sortes d’activités. Il leur suffit de posséder un équipement de réalité virtuelle et de se créer un avatar pour avoir accès à un tout autre monde. 

Le métavers donne aussi un espace de transaction, d’achat, de ventes et de relations pour les entreprises qui ont aussi leur place dans ce nouvel environnement.

Le passage au profil unique

Le Web 3.0 a pour objectif de mettre fin à la création d’un profil pour chaque plateforme. En effet, un seul profil suffit. 

Il s’agit d’un profil unique donnant accès à n’importe quelle plateforme. L’utilisateur garde les droits complets sur son profil dont toutes les informations données lui appartiennent. 

En effet, si l’utilisateur ne donne pas sa permission, les sociétés n’auront aucun accès à ses données et ne pourront pas en vérifier la véracité. Les utilisateurs ont également la possibilité de partager leur profil s’ils le désirent et même de revendre leurs données à des marques. 

Le Web 3.0 met aussi en place un système de cryptage de données empêchant les GAFAM d’utiliser les données personnelles dans leur propre intérêt.

Une expérience utilisateur plus personnalisée 

Il n’est pas rare d’entendre des utilisateurs qu’ils se sentent de plus en plus envahis  par les annonces publicitaires qui ne correspondent pas toujours à leurs besoins. 

L’objectif du Web demain, c’est que ces publicités, en plus de devenir plus adaptées à nos besoins, deviennent plus utiles qu’envahissantes. 

Le Web 3.0 vise à exploiter des systèmes d’intelligence artificielle plus performants afin d’améliorer l’expérience utilisateur face aux publicités. Les annonces publicitaires seraient alors basées sur les données des utilisateurs : 

E. Le web 3.0 a-t-il des limites ?

Quand bien même le Web 3.0 peut sembler invincible, il a, lui aussi, ses limites. En effet, le Web 3.0, quoique très prometteur, est encore en phase de développement. 

Il existe quelques défis auxquels il va devoir faire face :

Des données vulnérables

L’idée d’un seul compte unique a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. En effet, posséder un seul compte contenant l’ensemble de vos informations sensibles et données personnelles vous rend alors plus vulnérable face au piratage. 

On pourrait comparer cela à une maison sans entrée, ni sortie, si ce n’est une seule et unique porte. Vous limitez l’accès aux voleurs et contrôlez entièrement votre porte, mais si un brigand réussi à briser cette porte… Ce sont toutes vos possessions qui sont mises à risque. 

Un monde interconnecté soulève alors des questions sur l’utilisation et la gestion des données personnelles et, surtout, sur la solidité des politiques de confidentialité qui doivent être mises en place.  

Une adoption pas encore généralisée

Le web 3.0 a beau être une technologie plus intelligente, plus efficace et plus accessible, elle fait face au même problème que tous les changements majeurs qu’ont connus notre société : elle ne fait pas encore l’unanimité. 

En réalité, il ne s’agit pas seulement d’une réticence de la part de certains citoyens, mais aussi des appareils que notre société possède qui ne sont pas tous encore prêts à accueillir ce changement : 

• Les avantages du Web 3.0 ne correspondent pas à tous les ordinateurs : certains ordinateurs moins avancés n’ont tout simplement pas la capacité de rendre accessibles toutes les fonctionnalités du Web 3.0.
• Les sites basés sur le Web 1.0 risquent de devenir obsolètes : en effet, de par son ancienneté, l’ancienne technologie n’a pas les capacités de se mettre à jour pour s’adapter à toutes ces nouveautés. Les entreprises possédant ces sites perdront alors un avantage concurrentiel.

Une perte de l’anonymat

La transparence que le Web 3.0 offre a aussi ses qualités et ses défauts. Qui dit être transparent, dit abandonner son anonymat. 

Si la gestion de sa e-réputation est une des préoccupations des entreprises aujourd’hui, elle le sera d’autant plus demain. Le Web 3.0 rendant les informations plus disponibles, les marques devront alors porter encore plus d’attention à leur image en ligne. 

F. Le web 3.0 : les exemples dans notre quotidien

Que ce soit dans le social, dans le gaming ou encore dans les finances, le Web 3.0 et ses technologies ont déjà pris leur place dans notre quotidien. 

Les places de marché des NFT

C’est en 2021 que les NFT ont explosé et ont d’ailleurs très vite pris la place numéro 1 des plateformes en ligne avec la première place de marché créée pour les NFT : OpenSea. 

Ces jetons 100% virtuels intéressent de plus en plus le public dont la demande ne cesse d’augmenter. Cette forte demande a, par conséquent, engendré plus de places de marché telles que LooksRare. 

LooksRare a d’ailleurs remarquablement engendré plus d’un milliard de dollars de ventes dès la première semaine de son lancement.

La concurrence entre LooksRare et OpenSea est une aubaine pour les utilisateurs qui vont alors être témoin de nombreuses innovations et fonctionnalités de la part des deux plateformes qui chercheront à rester compétitifs. 

Le Siri d’Apple

On ne peut donner meilleur exemple de logiciel de reconnaissance vocale que Siri. C’est grâce à cette technologie que Siri communique et partage des informations avec les autres assistants personnels sur le marché. 

De cette manière, ils fournissent à leurs utilisateurs des résultats plus utiles et significatifs. Il fut une époque où Siri était limité à des tâches simples telles que des rappels ou vous donner la direction vers votre agence favorite.

Wolfram Alpha

Wolfram Alpha est une plateforme fréquemment utilisée par Siri reposant sur l’intelligence informatique, et maintenant également sur le Web 3.0, pour calculer les réponses de ses utilisateurs dans divers domaines.

Ces domaines peuvent être la nutrition, les sciences, les mathématiques, etc. 

La plateforme se connecte aux données d’autres applications afin de pouvoir fournir une réponse rapide et rationnelle à ses utilisateurs. Depuis son utilisation du Web 3.0, Wolfram Alpha est plus rapide et précis ! 

Storj

Le Web 3.0 possède le stockage décentralisé parmi ses principales fonctionnalités. Storj est un fervent utilisateur de cette fonctionnalité. 

Alimentée par la technologie blockchain, Storj permet à ses utilisateurs de louer des espaces disque gratuitement ! 

Le web 3.0, l’avenir du web ? 

Toute entreprise, peu importe le domaine, se doit aujourd’hui de rester à l’affut des dernières technologies pour rester compétitif ! Seulement, on peut comprendre qu’il est compliqué de toujours suivre la tendance. 

N’hésitez pas à nous contacter et nous ne manquerons pas de vous tenir informer des dernières évolutions du web !